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Ce qu’un mois en van m’a appris sur le business, la vie et l’art de ralentir

  • Photo du rédacteur: Shannon Selig
    Shannon Selig
  • 13 août
  • 5 min de lecture

Ça fait un moment que je ne vous ai pas donné de nouvelles… ça m’arrive.


La vie suit son cours et je me fais discrète, juste pour profiter du voyage. Je ne suis pas la meilleure pour tout partager en temps réel… j’essaie de m’améliorer.


On a acheté un van… oui, comme dans #vanlife.


Le mois de juillet a été un mélange d’aventure, de larmes, d’excitation et de beaucoup d’organisation. Alors, prenez une tasse de café, moi j’ai déjà la mienne ☕ Il est temps de vous raconter ce qui s’est passé après UN MOIS à vivre dans un van.


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Semaine 1 :


L’aventure, la préparation, les vues sur les montagnes… c’était parfait. Imaginez quitter la France pour traverser l’Italie en direction du lac de Garde, les eaux les plus bleues que vous ayez jamais vues, puis grimper dans les Dolomites (les Alpes). Les sommets nous dominaient pendant que Judi maîtrisait la boîte manuelle. Trois tonnes à monter et descendre dans les Alpes italiennes, en essayant de ne pas casser les freins… ça demande de la patience.


Au 7ᵉ jour, nous avions atteint la frontière italo-autrichienne et traversé un décor de film : des vaches traversant une prairie entre les Alpes, le long d’un lac préservé (il est interdit de se baigner dans de nombreux lacs alpins pour préserver la nature).


Nous voilà, 7 jours plus tard, avec plus de 1 200 km au compteur.


Trop ambitieux ? Je crois bien. J’étais épuisée.


Ce n’était pas des vacances. Nous travaillions à plein temps en coaching, tout en voyageant dans le van 😅


Et la plupart d’entre vous ne s’attendent probablement pas à moins de ma part.

Le reste du voyage :


La prise de conscience que la vie n’a pas besoin d’être en surrégime.


Avant d’acheter Rêvie (notre van), nous n’avions loué des vans qu’une semaine à la fois. Et au bout d’une semaine, nous avions vu tout ce que nous voulions voir.


Alors… et maintenant ?


Pas la peine de vous raconter en détail tout ce qu’on a vu pendant les trois semaines suivantes, ni de vous décrire toutes les pâtes incroyables qu’on a mangées… allez voir mon Instagram. C’est là que les vraies leçons ont commencé, et que la vraie évolution s’est produite.


Leçon n°1 : Dans un monde rempli de bruit, il y a une force dans le silence.


Entre les appels clients, les réseaux sociaux, les e-mails, les sollicitations familiales et mon propre mental, il y a tellement de bruit. Éteindre ce bruit semble impossible.


Vous voyez ce que je veux dire… On peut mettre le téléphone en silencieux, baisser le volume de Netflix, et pourtant les distractions continuent de se faufiler.


Nous vivons dans un monde qui nous dit en permanence quoi acheter, comment s’habiller, qui être. Ce n’est pas nouveau, j’en ai déjà parlé. Mais j’avais vraiment du mal à couper le bruit pour retrouver Shannon.


Comment j’ai fait ?

Un hamac.


Oui, j’ai accroché mon hamac entre deux arbres, avec vue sur l’eau. J’ai pris deux petits livres d’histoires simples (Andy Andrews) et je n’ai pas bougé tant que je ne les avais pas lus tous les deux, dans la même journée. Ensuite, j’ai écrit dans mon journal, j’ai regardé l’eau, et je n’ai rien fait. Sans surprise, le lendemain, j’ai eu envie de reprendre ma guitare, juste pour jouer et fredonner sans objectif particulier.


Esprit « off ».

Dans un monde rempli de bruit, il y a une force dans le silence.


Ce n’est pas parfait, je m’entraîne chaque jour. Écrire cet e-mail, gratter ma guitare, tenir mon journal… c’est qui je suis. Quand il y a moins de bruit, j’entends Shannon. Et vous aussi, vous pouvez.


Leçon n°2 : Aller vite ne veut pas dire aller loin.


J’aime la vitesse. Je déteste perdre du temps.


S’il y a un moyen plus efficace de faire quelque chose, je le trouverai.


Le VanLife, ce n’est pas aller vite 🚐 Chaque jour, chaque kilomètre, chaque arrêt demande de la planification.


Où va-t-on dormir ? Où est le supermarché le plus proche ? Avons-nous fait le plein ? Y a-t-il assez d’eau ?


En passant de l’Italie à l’Autriche, nous avons eu un petit souci technique avec Rêvie. Il avait décidé que la porte coulissante n’était pas fermée, et que biper toutes les cinq secondes, sans s’arrêter, était absolument nécessaire.


La porte était bien fermée et verrouillée… c’était le capteur qui déraillait.


Moi, je voulais juste continuer vers notre destination. Monter le son de la musique et l’ignorer. On verrait plus tard. Aller vite, atteindre l’objectif.


Pendant ce temps, Judi devenait fou. Bip. Bip. Bip. Tout en conduisant dans les Alpes.


Après seulement une heure de route en… quatre heures (arrêts, tentatives de réparation, bricolages qui ne tenaient pas), il y a eu une petite crise émotionnelle sous la pluie battante.

Aller vite ne veut pas dire aller loin.


J’ai travaillé avec ChatGPT pendant que Judi regardait les tutoriels YouTube jusqu’au bout, pas juste les 60 premières secondes comme je le faisais toujours. On a trouvé la solution. Dix minutes de vidéo et quelques rustines plus tard, on repartait.


Leçon n°3 : Les plus beaux couchers de soleil se trouvent au bout des chemins moins fréquentés.


La Toscane… ses collines couvertes de vignes, ses vieilles villas en pierre perdues dans le paysage. Cela faisait 18 ans que je n’y étais pas retournée, et c’était toujours aussi magnifique.


Nous, on n’aime pas trop les campings. On préfère le VanLife sauvage.


Cela veut dire plus d’aventure… et plus de stress pour la control freak que je suis.


Trouver un terrain public, un parc ou une propriété abandonnée où passer la nuit comporte ses risques. Il y en a peu, et cela veut dire aller là où peu de gens vont.


À Castellina in Chianti, j’ai trouvé des ruines qui appartenaient désormais à l’État. On a décidé de tenter le coup.


Après plusieurs kilomètres sur des chemins de tracteurs entre les vignes, on est arrivés en haut d’une descente, avec les ruines au loin. Descendre voulait dire remonter le lendemain matin.


Après hésitation, on a pris le risque. On est descendus. J’étais stressée… Et s’il pleuvait et qu’on restait coincés ? Et si ce n’était pas vraiment abandonné ? Et si, et si, et si ?


Seuls au monde. On s’est garés à côté des ruines.


Je n’ai pas de mots pour décrire ce qui s’est passé ensuite : le plus beau coucher de soleil que j’aie jamais vu de toute ma vie.

Les plus beaux couchers de soleil se trouvent au bout des chemins moins fréquentés.


Si nous n’avions pas tenté, nous n’aurions jamais vécu ça. Et si nous n’avions pas tenté, nous n’aurions pas découvert ce qui était possible.


La leçon derrière tout ça ? Parfois, il faut juste lâcher prise et voir ce qui se passe.


Et si j’échouais ?


Et si tout marchait ?


Fais-le quand même… car les plus beaux couchers de soleil se trouvent au bout des chemins moins fréquentés.



 
 
 

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